Pérou - Bolivie - Chili

Notre trajet au Pérou


Mancora

Nous rejoignons le Pérou par la côte et la petite ville de Huaquillas. Le passage de la frontière Equateur – Pérou fut à nouveau un jeu d’enfants. Au poste d’émigration d’Equateur, un jeune gars nous a accosté et nous a fait passer au devant de la file d’une trentaine de personnes. Pif paf, nous voilà dans le bus pour rejoindre le poste d’immigration du Pérou. Rien ne nous oblige à présenter notre passeport, à part le fait que nous devrons quitter le pays dans un mois pour la Bolivie et qu’à ce moment-là, nous aurons besoin du cachet d’arrivée au pays.

Sur la route vers Mancora, les paysages changent et la terre est beaucoup plus aride. Céc retrouve enfin un peu la mer et la plage qui m’ont manqués.


Mancora c’est la plage la plus prisée du Pérou car c’est le seul endroit côtier où on bénéficie d’un courant de mer chaud. Je ne savais pas qu’on venait au Pérou pour se dorer la pilule et bien, apparemment, si ! Après deux jours de station balnéaire, de surfeurs et de farniente, on a déjà envie de poursuivre notre périple…

Cris

Trujillo

La ville en elle-même n’avait pas beaucoup d’intérêt à part sa place des Armes, presque aussi belle que celle de Lima.


Autour de Trujillo, il y a de nombreux sites archéologiques, représentant principalement des vestiges des cultures Chimu et Mochica, datant d’avant les Incas.


Nous avons opté pour la visite du site de « Chan Chan », la plus grande ville précolombienne appartenant à l’empire Chimu. Leur art était plus fonctionnel et moins raffiné que celui des Mochicas. Les bâtiments étaient ornés de frises et de motifs moulés dans les murs.


Il en reste quelques-uns bien conservés mais malheureusement, les pluies abiment encore aujourd’hui la plupart des frises.


Pendant notre visite, on a retrouvé nos potes français, Lydie et Jean-Hub qui étaient en visite guidée.


On s’est donné rendez-vous pour prendre un pot sur la place des armes le soir avant que Cris et moi n’embarquions dans notre bus de nuit pour Huaraz.

Céc

Huaraz : Laguna 69 – Santa Cruz

En une nuit, nous sommes passés de la plage aux montagnes culminant à plus de 3000 mètres.


A notre arrivée, la météo est clémente et nous pouvons apercevoir les montagnes et leurs sommets enneigés, c’est le bonheur !


Nous sommes donc dans la cordillère blanche qui compte plus de 22 sommets dépassant les 6000 mètres ! Ca a de quoi donner le vertige !


Dans les hauts plateaux du Pérou vivent de nombreux indiens. La plupart d’entre eux parlent quechua, dialecte très différent de l’espagnol, et vivent d’agriculture et d’élevage.


Notre hôtel à Huaraz, c’était l’auberge espagnol version trekkeurs. Une multitude de jeunes (français, allemands, suisses, américains…) partaient en rando la journée et se retrouvaient le soir pour discuter de leur journée.


On est parti une journée faire le trek du Laguna 69 avec Lydie, Jean-Hub et Vana, une allemande. Le but de la journée était d’atteindre un lac bleu émeraude situé à 4800 mètres d’altitude. Et qui s’est baigné dans le lac à moins de 5 degrés ? Je vous laisse deviner !


Au Pérou et en Bolivie, la vente de feuilles de coca séchées est autorisée. Mâcher les feuilles donne des forces et évite le mal d’altitude. C’est infect, mais ça a l’air assez efficace.


Les paysages étaient magnifiques, on a vraiment passé une super journée !


Le lendemain… Nico, enfin arrivé ! Un ami que Cris avait rencontré lors de sa saison de ski à La Plagne en 2007 devait nous rejoindre deux jours plus tôt mais, suite à la perte de ses bagages à l’aéroport, il a pris un peu de retard. Enfin, il est là on est bien content de le voir sur la terrasse de la guesthouse sirotant un thé en nous attendant…


Aujourd’hui, c’est journée des courses et préparation des menus pour nos 3 jours de trek à venir. Demain, on part faire le trek du Santa Cruz ! Ce soir, oh joie ! C’est Halloween… Un groupe de music vient faire un petit concert et ce qui tombe bien c’est que notre chambre est la plus proche de la salle de fête. Bon bah, tant qu’à pas dormir, tant faire la fiesta. La soirée a, encore une fois, un goût d’auberge espagnole. On a bien dansé, bien rigolé !


Le lendemain, on a bien peiné pour se lever. 6h15, on part vers Cashapampa d’où démarre le trek de Santa Cruz. Les garçons ont chacun entre 10 et 15 kilos sur le dos, je ne sais pas comment ils font !


Le premier jour, on se croirait dans un canyon, on marche dans une vallée entre deux flancs montagneux.


Il fait beau, la nature est superbe. La flore est très développée. On croise beaucoup d’arbres à feuilles, appelés « Quenual » et de « Tinticas » qui ressemblent à de grands cactus.


On passe des lacs, des lagons, des rivières… C’est splendide !


Le premier soir, avant qu’il ne fasse nuit, on plante notre tente et Cris allume un feu. On est au milieu de nulle part, on est bien, c’est le paradis !


Le lendemain matin, je sais que ça ne va pas être une partie de plaisir pour mes gambettes aujourd’hui. On monte le col de « Punta Union » qui culmine à 4750 mètres.


Ce n’était pas infaisable mais le temps gris ne nous a pas permis de voir le panorama spectaculaire qui se cachait derrière les nuages. Arrivés au sommet, quand on a mis le pied sur la dernière marche de la montée, des grêlons se sont mis à nous tomber dessus ! On a persévéré et quand même décidé de manger au sommet sous la grêle. Cris trouvait ça drôle, Nico et moi un peu moins !


Le point positif, c’est qu’il ne nous restait que de la descente. A partir de la fin de l’après-midi, la pluie ne nous a plus lâchée jusqu’au lendemain matin. Autant dire qu’on avait déjà passé de meilleure nuit. Nico s’est réveillé sous eau.


Sur le moment, on n’est pas ravis évidemment mais quand on y repense, c’était une fameuse expérience ! Sur la fin du trek, on est passé par de petits villages de montagne. Comme au Népal, les enfants nous demandaient des bonbons et nous nous arrêtions pour parler quelques minutes avec les habitants.


Nous sommes rentrés avec un autre groupe de randonneurs accompagnés d’un guide, dans une petite camionnette : 2h30 assis sur 10 cm² de siège, dos à la route. La route passait par un col à plus de 5100 mètres et la pente était sinueuse avec beaucoup de pierres et de trous, un petit bonheur après trois jours de marche !


La douche et la nuit de bus jusqu’à Lima nous ont requinqués ! Au Pérou, les bus de nuit sont fréquents et très confortables. Pour ce trajet de 8h, nous avons pris des sièges « semi-camas », comme ils appellent ça. Du coup, on a dormi comme des bébés !

Céc

Lima - Huaycan

Arrivés à 6h du matin, petit-déjeuner et café avant d’appeler Augustin et Marie-Bénédicte, un couple de coopérants qui habitent près de Lima et avec qui on avait pris contact quelques semaines auparavant. En fait, ils habitent à 1h30 en colectivo de Lima. Nico a préféré rester dans le centre de la capitale.


Ils habitent dans une prison dorée, comme ils disent : une superbe propriété dans un des quartiers les plus pauvres et les plus dangereux de la région de Lima. Ils travaillent dans une école de 1200 enfants. Elle est professeur d’art et lui est professeur d’informatique.


Après le diner à l’école, Marie-Bénédicte nous a fait visiter l’école et nous en a longuement parlé de sa mission. D’apparence, les enfants en uniforme ont l’air heureux et en bonne santé. En réalité, plus de la moitié des enfants sont battus et s’alimentent tellement mal qu’ils ont très peu de mémoire. Les enfants viennent de quartiers très pauvres autour de l’école ; certains font même partie de gangs. Certains profs viennent également de ces quartiers, ce qui crée parfois des conflits profs-élèves pendant les heures de cours.


Avec Augustin, nous sommes montés dans les hauteurs de la ville de Huaycan, où est située l’école. Beaucoup de maisons sont de simples cabanes en bois. Peu ont l’eau courante et l’électricité. Une bande de jeunes filles jouaient au volley, sport favori au Pérou, et nous ont proposé de faire une partie avec elles. En fin de compte, on a joué une grosse heure. Elles étaient super douées pour leur âge. Ce sont ces moments-là qu’on n’oubliera pas… A la fin, elles nous demandaient si on reviendrait le lendemain. Malheureusement non les chicas.


Le lendemain, on a retrouvé Nico dans le centre de Lima. En réalité, la vraie capitale de l’Empire inca, c’était Cuzco. Au début, ce dernier était une petite tribu installée dans la vallée de Cuzco. Ensuite, pendant 25 ans, ils ont combattus et se sont étendus du sud de la Colombie jusqu’au milieu du Chili. Par contre, quand les conquistadors espagnols sont arrivés, Cuzco avait peu d’intérêt pour eux. Ils voulaient une ville côtière qu’ils pouvaient transformer en port permettant des échanges faciles avec l’Espagne. Ils ont dons choisi Lima comme nouvelle capitale.


Dans Lima, on a flâné près de la place des Armes et de la place San Martin. Ces deux places sont imposantes et très colorées.


La cathédrale vaut aussi un point d’arrêt.


Après quelques heures, on a voulu fuir les trottoirs bondés et les klaxons. Direction « La Punta », la pointe sud de Lima bordée par l’océan. C’est là qu’on mange les meilleurs « ceviches » (poisson cru, citron, oignons et coriandre) et qu’on observe un nombre impressionnant de pélican.


On a loué une petite barque à nous trois pour 1€, Cris a ramé pour nous emmener jusqu’aux rochers où se prélassaient les énormes oiseaux.


On s’en est donné à cœur joie pour les photographier.




Ce soir, c’est l’anniversaire d’Augustin. Quelques personnes de l’école et la voisine étaient là pour le fêter. Nous avons gouté notre premier « Pisco Sour » : du pisco, l’alcool national et, par-dessus, des blancs d’œufs battus en neige ; Ca peut paraitre bizarre mais c’est un régal. Marie-B avait préparé des bonnes quiches et de bonnes pizzas. L’ambiance était conviviale et la soirée s’est terminée tard, très tard…

Céc

Arequipa



3 jours seulement à Lima et nous devons déjà continuer notre route vers le sud du Pérou. Dommage car on se sentait bien à Huaycan ! Par contre, Nico ne reste qu’un mois au Pérou, alors il faut qu’on avance. Canyon de Colca, Cuzco, le Machu Picchu et d’autres curiosités nous attendent.

C’est donc en bus de nuit que nous rejoignons la ville d’Arequipa après 18h. Après avoir longé la mer, le bus empreinte une route au milieu d’un désert. Nous avons eu la chance de nous y arrêter pendant 1h à cause d’une incident technique… Cool les bus locaux pourris pas trop chers !


Arequipa est la deuxième plus grande ville après Lima et la deuxième plus visitée après Cuzco. Par contre, cette ville est à taille humaine et agréable à vivre. Elle est situé à plus de 2000m d’altitude et il fait toujours assez beau et chaud : 300 jours par an sans pluie. Sympa non ?


On la surnomme « la ville blanche » car une grande partie des bâtiments sont construits en pierre de lave blanche. Et puis, elle est située au pied du volcan éteint, le « Misti », dans un oasis de verdure. Pour info, ce sont les premiers habitants, les Aymaras, qui lui ont donné le nom d’Arequipa, ce qui signifie « l’endroit derrière la montagne pointue ».


Nous décidons d’y rester 2 jours afin de s’imprégner de l’atmosphère dynamique et chaleureux, de s’y promener autour de la belle Plaza de Armas et d’y visiter le monastère de « Santa Catalina ».


Ce couvent, ouvert au public depuis moins de 20 ans, est une véritable ville dans la ville : rues, places et nombreux cloîtres,… C’était un vrai coin de paradis pour les religieuses venant principalement de familles assez riches.


Le seul bémol de cette ville est le nombre de touristes, surtout français ;) La place des Armes était remplie de groupes accompagnés d’un guide toute la journée durant.


Du coup, avec Nico, on a décidé de se lever vers 5h du matin pour aller prendre des photos de la belle plaza de Armas « sans personne », juste les bourrés de la veille.

Cris

Canyon de Colca

On décide d’y aller avec un bus de nuit partant à 1h du matin de la gare des bus d’Arequipa : l’attente jusqu’à 1h du matin fut longue et pénible. En plus, une nuit de 5h dans un bus pourri sans amortisseurs, ce n’est pas génial avant une journée de 6h de marche…


Ceci étant, la vue depuis le haut du Canyon et du village de Cabanaconde est magnifique ! Le canyon de Colca est le deuxième plus profond canyon du monde. Moins large que le Canyon du Colorado, les montagnes sont imposantes et la présence d’un oasis dans le fond est un coin rêvé pour s’y reposer.


Nous décidons d’emprunter le chemin moins touristique plutôt que celui proposé par les agences de voyage d’Arequipa.


Le premier jour, nous logeons à Llahuar dans un refuge rudimentaire, cabane en bambou et toit de paille. En plus, il y a 2 piscines thermales pour se baigner et regarder les montagnes en fin de journée : un régal après une journée de descente !


Le deuxième jour, nous partons tôt vers l’oasis de Sangalle. Arrivé à midi, nous pouvons profiter tranquillement des piscines et du soleil toute l’après-midi. En maillot à plus de 2000 mètres d’altitude, on n’y croyait pas !


Le soir, on ressemblait à des écrevisses mais qu’est ce que c’est bon de se dorer au soleil entre deux treks !


Le lendemain, le plus dur arrive… Retour à Cobanaconde pour prendre le bus vers Arequipa et surtout 1200m de dénivelé sur un chemin de 2h.


On sent qu’on fait de plus en plus de treks. La montée a été moins pénible que prévu et la pizza dans un resto tenu par une belge en arrivant était une motivation de taille.


Ces 3 jours de trek resteront pour nous un souvenir mémorable : vues à couper le souffle, tranquillité du Canyon et végétation abondante. Notre seul regret est de ne pas avoir vu de condor mais on espère encore en voir ailleurs !

Cris

Cuzco et la Vallée Sacrée

Ancienne capitale de l’Empire Inca, Cuzco est aussi la capitale archéologique de l’Amérique et le cœur de la Vallée Sacrée des Incas. Cette endroit offre une quantité incroyables de trésors et renferme toute l’histoire du Pérou, depuis sa fondation jusqu’à sa colonisation par les conquistadors espagnols.


Cuzco, c’est aussi l’endroit de départ pour la visite du Machu Picchu et des autres sites incas comme Pisac.


Nous passons une journée à flâner dans la ville, faire quelques boutiques de souvenirs et c’est aussi le moment pour se renseigner sur les chemins alternatifs et moins chers vers le Machu Picchu.


Après une soirée bien arrosée en compagnie de nos amis français (pour ceux qui nous suivent bien, ce sont Lydie et Jean Hubert, rencontrés à Banos en Equateur !), nous partons vers le Machu Picchu avec un arrêt aux sites de Moray et de Las Salinas.


Le premier est un ancien centre de recherche agricole en forme d’amphithéâtre où étaient pratiquées des expériences de culture.


Le second est un endroit constitué d’une centaine de bassins en terrasse permettant la récolte du sel.


L’exploitation date de l’époque Inca et ce sont les familles locales qui y travaillent.


Ils vendent le sel récolté à une coopérative pour la consommation nationale et internationale.


Après cette belle après-midi, nous devons atteindre le village d’Ollantaytambo pour y loger avant de continuer notre route vers le Machu Picchu. C’est à l’arrière d’un pickup que nous faisons les 50km pour rejoindre notre lieu de nuit.


Un couple trop sympa a eu pitié des trois autostoppeurs au bord de la route et nous ont embarqués. La dame nous a même acheté des petits chocolats en chemin car « il fait froid à l’extérieur ».


La classe !

Cris

Route vers le Machu Picchu

Avant d’arriver, nous nous étions bien renseigner sur comment se rendre au Machu Picchu. Par contre, via internet, les informations se contredisent mais c’est pareil par ce qu’on entend des autres touristes.


Le lendemain, réveil à 6h du matin. La route est encore longue jusqu’à Santa Teresa mais surtout, nous espérons trouver une jeep qui pourrait nous y emmener. En effet, la route est en travaux et le trajet en bus prend 5h pour seulement 100km. Malheureusement, personne ne veut nous prendre et nous devons donc nous résigner à prendre ce bus. Sur le trajet, rencontre avec des belges et encore des français : on se dit qu’il y a que les francophones pour suivre la route la plus longue mais la moins chère ! En effet, le train, coûte 90$ aller-retour : le plus cher du monde !


A santa Teresa, dans les bains thermaux, on se croirait en France. On décide de tous aller manger ensemble avant de prendre la route le lendemain vers Agua Calientes, le village aux pieds du Machu Picchu. La soirée est riche en histoires et expériences diverses.

Dernière étape avant le grand jour…


Aujourd’hui, il faut longer les voies ferrées au départ de Hydroélectrico pour atteindre Agua Calientes. Un couple français en tour du monde également nous accompagne et nous pouvons échanger nos expériences de voyage.


Sur le chemin, il est possible d’apercevoir quelques ruines du Machu Picchu et surtout, on s’imagine ce qu’on verra demain à l’aube.


Levé à 4h du matin, ascension des 1700 marches à partir de 5h et ouverture des portes du site à 6h. L’objectif est d’arriver dans les premiers afin de pouvoir grimper au Wayna Picchu. La vue est grandiose !


Heureusement qu’on était dans les premiers. En quelques minutes, le site se remplit de groupes de touristes et de voyageurs divers. Après les 1700 marches pour atteindre le Machu Picchu, nous reprenons notre souffle pour grimper en haut du Wayna Picchu, la falaise abrupte en face du site du Machu Picchu, d’où la vue d’ensemble est encore plus belle.


On pense actuellement que le Machu Picchu était une résidence secondaire des souverains incas en hauteur et éloignée de Cusco. Les espagnols ont toujours ignoré l’existence de cette ville, d’où sa conservation presque parfaite.


Le site n’a été découvert qu’en 1911 par un américain.


Vu d’en haut, on remarque très bien que la ville était divisée en deux grands secteurs, supérieur et inférieur.


Dans la partie supérieure vivaient les religieux, les notables… Leurs maisons bénéficient d’une meilleure finition et les pierres de celles-ci sont parfaitement jointes comparé à celles de la ville inférieure où vivaient les agriculteurs. Environ 1200 personnes auraient habité là dans le courant du 15ème siècle.


On grimpe, on redescend, en passant par le quartier des agriculteurs, le tombeau royal, le quartier des prisons…


Des lamas viennent se rajouter au décor. Leurs oreilles sont ornées de petites floches de couleurs.


Les photos sont dignes de cartes postales les plus kitches du monde !


Il est temps pour nous de redescendre les marches et d’aller prendre le train (oui, on s’est dit que ça valait quand même le coup d’essayer pour 12$) d’Aguas Calientes à Hydroélectrico (1h). Le minivan pour rentrer sur Cusco fut, comment dire, renversant. On avait un Schumacher au volant. Il y avait un brouillard épais mais le gars continuait à prendre ses virages à 60km/h. Certains n’étaient vraiment pas à l’aise, mettaient leur ceinture, et s’agrippaient tant bien que mal au siège de leur voisin de devant. J’avoue que nous aussi étions contents d’arriver sains et saufs à Cusco. Le bus nous a déposés à deux pas du Mc Do de la ville et on a craqué ! Rien de tel pour se remettre l’estomac en place.

Céc & Cris

Puno - Isla de Uros

Bus de nuit depuis Cuzco pour Puno. Enfin c’est ce qui était prévu ! Le bus s’arrête à Juliaca pour des raisons de grèves. Il est 5h du matin et on se retrouve dans une ville vide. Après avoir réussi à être remboursé par la compagnie de bus, un autre bus nous conduit à Puno en passant par l’altiplano. La route alternative était somptueuse.


C’est ici qu’on a commencé à apercevoir le lac Titicaca.


Puno est connue pour ses îles flottantes, appelées les îles Uros. Le concept est assez fascinant. Environs 2000 personnes vivent sur quelques 45 îles flottantes, une épaisse couche compacte composée de roseaux flottants.


Le premier pas sur l’île est impressionnant, on a l’impression de s’enfoncer, de tanguer, bref de ne pas être bien stables sur ses jambes.


Par contre, une fois que le bateau accoste sur l’île, une femme et un homme en habits locaux nous accueille en levant les bras et en chantant une chanson. Les femmes sur l’île essayent de vendre leurs bijoux et autres babioles souvenir.


Après, pour quelques soles de plus, le gars nous propose de prendre son bateau Mercedes Benz, comme il l’appelle, pour se rendre sur une autre île. Là, pour une fois, on s’est senti touriste et pigeon par la même occasion.


En gros, Puno, pas incontournable !

Céc

Finalement, notre sentiment sur le Pérou est que ce pays est magnifique, avec des paysages à couper le souffle et des randos inoubliables. Par contre, le tourisme de masse gâche parfois un peu le décor! Au-delàs des nombreux groupes de touristes que nous avons croisés, peu de commerçants péruviens sont aimables ; ils vivent énormément du tourisme mais n’ont pas l’air d’apprécier les étrangers qui visitent leur beau pays.


Alors le Pérou pour les beautés qui s’y cachent OUI sans hésitation mais à refaire, nous passerions par des chemins alternatifs sans suivre la route côtière tant empruntée. Les meilleurs moments restent ceux que l’on a passés dans la banlieue de Lima avec Augustin et Marie-B qui nous ont fait partager leur expérience de volontaires et les treks dans la cordillère blanche, chaine de montagnes moins connue mais majestueuse tant par ses lagunes d’eau turquoise et ses sommets enneigés que par ses petits villages reculés où les gens sont aidants et aiment partager quelques minutes de notre chemin.

Céc et Cris

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Notre trajet en Bolvie


Avant la colonisation européenne, la Bolivie appartenait à l’Empire Inca et était le plus grand Etat de l’Amérique précolombienne.

Aujourd’hui, le taux de pauvreté de ce pays est d’environ 60%. Les principales activités économiques sont l’agriculture, la pêche et les produits manufacturiers comme le textile, le pétrole raffiné. La Bolivie est aussi riche en métaux comme l’étain, l’argent ou encore le lithium. En 2009, la presse a beaucoup parlé du lithium, ce métal mou et aussi léger que l’oxygène qui se trouve en dessous du Salar d’Uyuni. Elle possèderait plus de la moitié des réserves mondiales et la plupart des industries mondiales sont fort intéressés.

Evo Morales, actuel président, tient actuellement à développer une filière industrielle nationale afin de ne pas subir une nouvelle fois les dommages causées par l’exploitation du gaz par les grandes compagnies pétrolières. L’objectif étant bien sûr de rehausser l’économie du pays.

En conclusion, la Bolivie est un pays possédant énormément de richesse naturelle ne profitant pas assez à la population… Espérons que cela change !

Cris

Isla Del Sol

C’est par Copacabana qu’on a commencé notre périple bolivien. Le passage à la frontière fut à nouveau un jeu d’enfants. Le douanier n’a pas regardé une seconde les papiers qu’on avait rempli. Voyant qu’on était belge, il nous a juste demandé si on ne lui avait pas ramené une bonne bière ou du bon chocolat… Marrant le coco !


De Copacabana, on a embarqué in extremis à bord d’une petite bateau à moteur qui nous emmenait sur l’Isla del Sol. On est sur le Lac Titicaca ! Le plus haut lac navigable du monde.


On a d’ailleurs beaucoup de mal à croire qu’il s’agit d’un lac. De l’eau à perte de vue… On dirait la mer.


Arrivés sur « l’ile du soleil », de nombreux enfants nous accostent pour nous demander si on cherche un logement pour la nuit. Ici, pas d’école ! Tous les enfants travaillent déjà dans les commerces de leurs parents. Les uns aident dans l’hôtel, les autres au restaurant, d’autres encore, mènent déjà le troupeau d’ânes et de moutons ; ils ont à peine 7 ans !


On est monté dans les hauteurs du sud de l’île en grimpant le grand escalier inca pour s’écarter du quartier des hôtels et des restos. On a trouvé une petite chambre pour 1,5 euros avec vue sur le lac et sur la Cordillère Royale, sur l’autre rive du lac, un petit bonheur.


Le lendemain matin, Cris est allé chercher du pain frais et de la confiture. Avec la vue qu’on avait, je peux vous dire que le petit dej avait un autre goût !


Dans la journée on a traversé l’île du sud au nord. Le chemin qui serpente l’île offre des vues superbes sur le lac.


Quelques ruines et de belles plages de sable blanc nous ont permis de nous reposer et de nous dorer la pilule. Un délice !


En face de nous, deux cochons et trois vaches faisaient trempette dans le lac. Cris aussi d’ailleurs a fait son petit plongeon...


Petit point négatif, le chemin est une route à péage. Après avoir payé pour rentrer sur l’île, nous avons du repayer pour passer au nord de l’île.


Ensuite, sur le retour, un gars nous accoste et nous demande notre boletto pour le centre de l’île. On n’est pas méchant mais là, ça commençait à bien faire. On l’a envoyé sur les roses en lui disant qu’à ce rythme-là on pouvait payer pour le nord-est, le sud- ouest etc.


Le soir, on a eu droit à un des plus beaux couchers de soleil qu’on n’ait jamais vu. Le ciel changeait de couleur toutes les 10 minutes.


On s’est régalé !

Céc

La Paz : The Dead Road & Huayna Potosi


On est arrivé à La Paz un peu fatigué des 3 dernières semaines ! L’hostal est asses sympa et bondé de backpakers. Nous allons y rester quelques jours. Mine de rien, les journées de glande sont presqu’aussi fatigantes que les autres. En plus, elles nous dépriment plus qu’autre chose. C’est pendant ces moments que nous pensons souvent à vous en Belgique ou ailleurs: au boulot, en train de faire les courses, de courir partout,… On sort de la chambre uniquement pour aller manger, pour aller aux toilettes, pour aller remanger et pour discuter avec les autres voyageurs.

Céc

C’est pendant ces journées de repos que Nico et moi avons décidé de faire la descente de la mort.


Tout le monde connait la route de la mort en Bolivie, non ? Autrefois, cette route était encore empruntée par des véhicules en tout genre. Lorsqu’ils se croisaient, soit ça passait, soit le drame se produisait et la chute était fatale : plus de 300 mètres de vide, juste au bord du chemin.


Bien sûr, vous ne trouverez pas de barrières de sécurité. Aujourd’hui, l’accès est limité aux vélos et quelques voitures, roulant à gauche afin de mieux gérer les croisements et le vide.


Cette sortie en VTT dure toute la journée. On part du haut d’une montagne, « la Cumbre », à 4800m pour rejoindre le village de Yolosa à moins de 2000m. En tout, ça fait 3600m de dénivelé en moins de 3h. Sensations garanties !


Au début, chacun est bien couvert car il fait assez froid. Au fur et à mesure qu’on descend, la chaleur nous surprend et donc, place au T-shirt…


Au final, petit saut dans la piscine, repas et retour à La Paz en remontant cette fois, la route de la mort en van.


Je la trouve plus impressionnant en van car on a plus le temps d’observer les ravins que quand on est concentré sur son VTT !

Voilà, aujourd’hui, c’est le grand départ de Nico. En effet, après presque 1 mois de voyage avec nous, il doit repartir sur Lima pour prendre son avion vers la France. Bien entendu, il n’est pas enchanté et ça peut se comprendre… Je dirais qu’une chose : « Merci mon Nico, on a vraiment passé des supers moments avec toi : trekking, rires, jeux de dés, quelques prises de tête,… Quand tu veux ! »


Avant de quitter La Paz pour le sud de la Bolivie, il me reste une chose à faire : grimper l’un des sommets de plus de 6000m les plus accessibles au monde, le Huayna Potosi. Sachez que ce n’est pas de tout repos pour autant ! Il faut bien être adapté à l’altitude avant et avoir une bonne résistance physique.


L’ascension s’est déroulée sur 2 jours : le premier jour, j’ai rejoint le camp de base à 5130m.


Et le lendemain, dès 1h du matin, nous partons pour les 500 derniers mètres.


Vers 7h, nous atteignons le sommet et ensuite, il est déjà temps de redescendre car le taxi pour La Paz nous attend à 10h au refuge à 4800m.


Pour ce dernier sprint, j’étais équipé de crampons, d’un pic à glace et de l’équipement nécessaire pour résister à des -30 degrés au sommet…


Quelle belle expérience !

En plus, comme la plupart d’entre vous le sait maintenant, j’ai choisi cette endroit pour demander à Cécile de m’épouser. J’ai donc tourné une vidéo depuis le sommet et sa réponse a été OUI !!! Quelle joie… Cet engagement est un grand moment pour notre couple et dès notre retour au pays, nous espérons pouvoir fêter ça avec vous.

Cris

Rurrenabaque - La Pampa

Comme notre regret était de ne pas avoir été dans la jungle en Equateur, nous avons décidé de prendre l’avion jusqu’à Rurrenabaque, au nord de la Paz, pour passer une petite semaine dans la pampa.


L’aéroport de La Paz est le plus haut du monde. Notre avion à hélices était un ancien avion militaire, rudimentaire mais on est arrivé à destination, c’est le principal ! En décollant de La Paz, les montagnes sont magnifiques. Et puis, tout d’un coup, plus de montagnes, mais des arbres, du vert à perte de vue, c’est la jungle. De 4000 mètres d’altitude, on atterrit à moins de 1000 mètres. L’avion atterrit sur une piste en macadam et prend ensuite une piste en terre pour nous débarquer un peu plus loin sur de l’herbe. Une dame nous accueille et nous voilà déjà partis en camionnette jusqu’au bateau qui nous emmène dans la pampa.


Habits blancs, répulsif, manches longues et pantalons longs sont les mots d’ordre du guide ; et on comprend vite pourquoi ! Des moustiques en veux-tu en voilà ! Quand le bateau a démarré, ça allait mieux.


On a pu observer les mammifères et oiseaux de part et d’autre de la rivière.


Des hérons, des oiseaux paradis, des cormorans, des martins-pêcheurs, des singes, des alligators, des caïmans noirs, des capibaras (la plus grosse espèce de rat du monde), des coatis…


Il suffisait de tourner la tête pour apercevoir de nouvelles espèces.


Le campement était rudimentaire mais sympathique et la nourriture que nous préparaient les quelques cuisinières était délicieuse.


En début de nuit, vers 8h30, nous avons repris le bateau, à la recherche d’yeux rouges. Nous cherchions des alligators et des caïmans dans le noir, c’était plutôt palpitant ! Ces reptiles ont le sang froid et passent leurs journées à l’extérieur de l’eau, souvent la gueule ouverte pour se réchauffer l’intérieur. Ce n’est que le soir qu’ils plongent dans l’eau et essayent de trouver des proies pour se nourrir. Ceux-ci ne mangent « normalement » pas les hommes car ils ont suffisamment de nourriture avec les milliers de poissons qui peuplent la rivière.

Après en avoir repérés, nous nous sommes approchés avec le bateau. C’était un caïman noir. Après quelques secondes, il a bougé, ça nous a fait peur, on a crié, lui aussi a eu peur, un pauvre poisson sorti de nulle part a atterri dans notre barque, on a encore plus crié et le caïman s’est éloigné. Deux mètres plus loin, un alligator, impassible, lui, s’est laissé approcher et photographier à souhait. La jungle by night ! Très sympa !


La matinée du lendemain le fut beaucoup moins. On est parti marcher dans une zone marécageuse en espérant repérer des anacondas.


A part des moustiques par centaines de milliers, l’odeur désagréable des eaux stagnantes des marécages et la chaleur étouffante, on n’a rien vu !


Le guide a d’ailleurs lui-même décidé de couper court à notre promenade qui tournait au cauchemar.


L’aprèm, on a repris le bateau pour tenter d’aller nager avec les dauphins roses. On en a trouvé trois, quatre (merci de nous croire et de les imaginer sur les photos car ce n’est pas évident de capter Flipper en vol!).


Le lendemain, on est allé à la pêche aux piranhas. Cris s’est révélé être un grand pêcheur, c’est lui qui en a eu le plus au bout de sa canne à pêche.


Ca m’a donné des idées d’ailleurs ! Ca coute cher le poisson chez nous et j’me suis dit que je l’enverrais bien à la pêche le dimanche matin de temps en temps pour avoir du poisson frais pour la semaine ;)


Le lendemain, bateau et jeep pour rentrer sur le petit village de Rurrenabaque. L’ambiance y est détendue. Nous logeons chez Jislène, un petit hôtel qui nous avait été conseillé par des gens de La Paz. Les tenants sont hyper ouverts, les petits dej sont un délice et le mouton brun qui se balade entre les hamacs donne tout son charme à l’endroit.


Ca nous a fait du bien de quitter un peu les montagnes, la mentalité fermée et grognon des montagnards pour passer quelques jours dans la chaleur aussi bien en terme de degrés que de sourires humains.

Céc

Sucre et Potosi

Sucre, c’est la capitale constitutionnelle de la Bolivie et est composée de la plupart des opposants au gouvernement de gauche depuis qu’Evo Morales est au pouvoir.


C’est également la ville blanche de la Bolivie, à croire que chaque pays d’Amérique du sud en possède une. Il fait bon vivre ici. On pourrait s’y éterniser.


Des parcs avec de grands arbres donnant de l’ombre, un ciel bleu toute la journée et des bâtiments blancs aux balcons typiques.


En plus, pour une fois, on est tombé dans une guesthouse pas trop glauque. Balcon privé, table de ping-pong, patio et cuisine où tous les backpackers se réunissaient le soir pour préparer leur repas. Un nombre impressionnants de belges et de français à nouveau. On s’est très bien amusé. On a fêté l’anniversaire de l’un d’entre eux autour de l’alcool local, le singani.


Le lendemain 7 heures du mat’, on prend le bus pour un marché fantastique, l’un des plus beau d’Amérique du sud, dixit le Routard. Le marché se composait du même artisanat que dans tous le pays, donc un peu décevant.


Par contre, les vendeurs indiens étaient très typiques, coiffés de chapeaux en cuir noir ressemblant à des casques et chaussés de sandales fabriquées tout en pneu recyclé.


Le plus drôle dans la journée c’est que notre bus s’est embourbé. On a tous du descendre. Les uns prenaient des photos, les autres filmaient. Une dame française s’est sentie mal ; elle appelait Robert, son mari, pour qu’il vienne l’aider mais lui répondait : « Attends, je filme ! Assieds-toi ! » Il était marrant, on était en plein milieu d’un champ de boue ! Je l’ai soutenue jusqu’à la pierre la plus proche et lui ai donné de l’eau. Sympa le mari !

Après Sucre, nous avons pris la direction de Potosi. Non, pas la montagne mais la ville!


C’est au 16ème siècle que la montagne d’argent, le Potosi, fut découverte. Ce sont les espagnols qui ont commencé à l’exploiter. Et ils n’ont pas exploité que la montagne, les indiens de la région aussi furent fortement exploités.


La visite de la mine était éprouvante, tant physiquement que mentalement.



Par contre, quand on se met à la place de ces jeunes boliviens qui y travaillent pour une bouchée de pain et sans protection sociale, on se dit qu'on a bien de la chance!


Les touristes (nous ;)) leur achètent des boissons fraiches ou des feuilles de coca avant de rentrer dans la mine, ainsi que de la dynamite car ce sont eux qui achètent leur matériel de travail (en plus de leur salaire dérisoire !).


L’argent, ce métal si précieux, ne profite pas aux boliviens, bien malheureusement, mais aux grosses puissances qui l’exploite.


Céc

Salar d’Uyuni et Sud Lipez

Le sud de la Bolivie est une des régions les plus extraordinaires d’Amérique du Sud. Le Salar d’Uyuni, situé à 3600m, est un immense désert de sel de 12000km2, le plus grand du monde.


C’est à bord d’un 4X4 que nous entamons nos 3 jours de voyage.


Avec nous, 2 artistes américains et 2 jeunes allemandes… L’ambiance va être assez top, je pense !


Lorsqu’on se retrouve au milieu de ce désert, l’horizon est infini et d’une planéité parfaite. Il y a aussi une île, l’isla Del Pescado, avec des cactus de 10 à 12 mètres de haut.


C’est hyper marrant de voir ça au milieu d’un décor tout blanc.


Cet endroit est aussi parfait pour faire des photos délires…



Avec des effets d’optique…



Par contre, dans quelques années, cette région sera bouleversée car sous cette croûte de sel gît plus de la moitié des réserves de lithium au monde. Le lithium est un métal alcalin d’un blanc argenté que la plupart des grandes multinationales recherchent pour fabriquer des batteries « vertes » par exemple.


Cependant, ce site est encore théoriquement protégé et surtout, le gouvernement actuel pense à exploiter ces richesses minérales en faisant travailler les boliviens eux-mêmes.


La première nuit, nous logeons dans un hôtel de sel. Ici, tout est fait en sel : les murs, les lits, les tables. A part les toilettes !


C’est l’occasion de se retrouver tous ensemble autour de la guitare de Cosmos pour chanter et je profite du moment pour m’entraîner à la jonglerie… Après ces 2 jours de désert, je suis maintenant capable de bien jongler avec 3 balles ! (Si je ne trouve pas de job en revenant en Belgique, vous pourrez peut-être me voir aux carrefours de Bruxelles… Soyez sympa pour quelques petites piécettes !)


Maintenant, nous rejoignons le sud Lipez, un désert d’une splendeur inégalable.


On peut aussi y voir des lagunes de toutes les couleurs : les lagunas Verde et Colorado dont la couleur varie selon l’orientation du soleil.


Il y a aussi énormément de flamants roses...


Je me retiens mais l’envie d’une blague sur nos politiciens flamands est grande !


Il est aussi possible de grimper sur des pierres gigantesques…


Et d’admirer celui qu’on nomme « l’arbre de pierre ».


Ce soir, nous passerons notre dernière nuit en Bolivie en compagnie de nos amis. Au menu, spaghetti et vin rouge… Durant la soirée, l’une des allemandes me fait cadeau d’une de ses dredlogs.


Il reste à la fixer avec mes cheveux. Le résultat n’est pas trop mal !


Vous jugerez de vous-même à notre retour…


Ces 3 jours de jeep nous ont vraiment fait penser à notre périple en Afrique qui approche.


Les paysages sont magnifiques et dignes de cartes postales, cette nature à couper le souffle et tous les trésors du monde…


J’espère que les photos vous ont fait rêver et que vous êtes déjà dans l’avion pour le sud de la Bolivie.

Cris

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Notre trajet au Chili


San Pedro d’Atacama

C’est par la ville oasis de San Pedro de Atacama, à la frontière avec le Salar d’Uyuni, que nous avons rejoint le Chili. Nous hésitions entre passer par le Chili ou l’argentine pour rejoindre Buenos Aires. Mais une ancienne cokoteuse de Cris, Roxane, habite maintenant à Santiago et nous a convaincue de la rejoindre quelques jours.


San Pedro, c’est un petit village en plein milieu du désert et c’est d’ici que les tours guidés partent du Chili pour le salar d’Uyuni. A part des magasins, des restos, des agences et des hôtels, il n’y a pas grand-chose à voir. Par contre, la ville, ses pistes et ses couleurs nous ont beaucoup plu. On est resté là deux jours avant de s’enfiler 24 heures de bus pour rejoindre Santiago.

Céc

Santiago

Quand nous sommes arrivés à Santiago, Roxane et son ami Ramiro étaient partis en weekend et avaient laissé les clés chez la voisine. Nous nous sommes installés dans la petite chambre qu’elle nous avait préparée. Nous sommes allés faire quelques courses pour leur préparer un apéro et nous nous sommes retrouvés le soir à l’appart. Les retrouvailles se sont super bien passées.


Elle nous a raconté sa vie au Chili, son boulot, leur rythme de vie ici… Nous leur avons raconté (en bref) notre périple jusqu’à présent.

Malgré que notre budget ait doublé, voire triplé, en comparaison avec la Bolivie, Santiago nous plait beaucoup. On revient dans la civilisation ! Les gens promènent leur chien en laisse, vont au supermarché, font leur jogging, ont tous leur propre voiture et leurs bras sont remplis de sacs pour les cadeaux de Noël. La ville est super aérée et possède des parcs en veux-tu en voilà. On a pris beaucoup de plaisir à s’y balader. En plus, la ville est située à 2 heures des montagnes et à 2 heures de la plage. Nous sommes restés une dizaine de jours à Santiago en profitant de visiter les alentours.

Nous sommes partis une journée vers le Cajon de Maipo, un magnifique canyon à quelques kilomètres de la capitale.


Par contre, l’atteindre, ça se mérite ! Il faut prendre métro et bus et terminer par une cession d’autostop. Un gars hyper cool nous a pris dans sa jeep et, en arrivant chez lui, nous a proposer d’aller cueillir des cerises dans son jardin pour notre journée.

Les chiliens sont hyper ouverts avec les étrangers. Ils adorent rendre service!


Après deux autres tronçons en autostop, nous sommes arrivés au fond du canyon.

De là, nous avons entamé une belle balade au creux de celui-ci. Les couleurs des montagnes nous coupaient le souffle. En fin d’après-midi, bah, fallait refaire du stop. Après quelques tentatives infructueuses, un énorme camion transportant des graviers s’est arrêté pour nous prendre. On était tellement crevé qu’on s’est tous les deux endormi : pas très sympa pour le conducteur !

C’est tellement gai de se sentir chez soi. On a vraiment passé une sympathique petite semaine. Rox et Ramiro travaillaient mais nous ont fait découvrir quelques coins et bars sympas de la capitale, en compagnie d’un autre couple de belges.

Céc

Valparaiso et Vina del Mar

Les parents de notre amie arrivaient pour Noël, nous en avons profité pour les laisser en famille et pour partir trois jours sur la côte, vers Valparaiso.

Valparaiso, c’est le premier port du Chili.


La ville se constitue d’un plateau où sont situés magasins et restos de la ville. Ensuite tout autour, ce sont des collines sur lesquelles on grimpe à pieds ou en funiculaire, particularité de la ville.


Les maisons situées sur les collines sont très colorées, ce qui donne un joli cachet à la ville.

Une autre particularité est le nombre de graffitis dessinés sur de nombreux murs de la ville.


Il fait bon s’y promener, bien que les habitants que l’on y croise nous mettent en garde et nous recommandent de cacher notre appareil photo dans notre sac ou sous nos vêtements.

C’est donc sur la côte chilienne et ses plages que nous passons nos derniers moments en Amérique du sud.


Le Chili nous a marqué par la gentillesse des habitants, la qualité de vie, son climat et sa capitale où il fait bon vivre.

Merci Rox et Ramiro pour les excellents moments passés avec vous, c’était génialissimo !!

Céc

6 commentaires:

  1. Très bien votre blog les jeunes

    Grace à vous nous partageons un peu de votre aventure.

    Belles photos et de jolis souvenirs en perspective.

    Prenez du bon temps et soyez prudents.

    Bises

    Les parents de Nico

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  2. Bravo les avanturiers de Santa Cruz.
    Les photos sont vraiment magnifiques et les explications super.
    On va reperer Cusco et preparer le Machu Pichu.
    Le Lac Titicaca vous attendra avant la Bolivie.
    Lydie et Jean-Hub

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  3. j espere que le chef Nico a retenue les recettes, le Cevice est un regal aux papilles, ca change du "Poillo" servit a toutes les sauces, non ?
    Bisous de Thailande
    Tof de Las Plagnas-Francia

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  4. et j oubliai, Ma Gni Fi Que vos photos, bravo a celui ou celle qui les prends !!
    Re Tof

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  5. hola chicos!!
    je viens de lire tout le pérou, vous m' avez bien fait voyager avec trop belles photos!..
    bonne continuation à vous deux et profitez bien!
    un abrazo!
    yves

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  6. un peu dég quand je vois les photos du sud. ça a l'air splendide et bcp plus roots.une bise. et à vite.
    nico

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